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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 11:31

 

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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 13:52

Elle aimait la lune ronde

Y suspendait sur ses rais

Sa fantaisie vagabonde

Sa liberté, ses secrets

 

Elle évadait ses deux mains

Les encrait d'art et d'amour

Et peignait sur ses demains

Le bonheur à contre-jour

 

Elle avait juste besoin

D'un peu d'Or sur ses pâleurs

D'un peu d'air, d'un peu plus loin

D'un peu d'hors dans ses douleurs

 

Mais d’ainsi créer son Ciel

Tous ces Soleils, ces arts d’heures

D’arabesques d’étincelles

Elle en consumait son coeur

 

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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 23:27

 

J'aurais voulu être


un parfum chaud, pour garder tes sens en éveil


J'aurais voulu être

 

un rayon de soleil, pour chauffer et dorer ta peau

 

J'aurais voulu aussi être le vent, pour caresser ton doux visage

J'aurais voulu être un rivage, pour que tu t'y échoue un instant

 

J'aurais voulu être une musicienne

Pour t'interpréter la douceur

J'aurais voulu être un compositeur

Et faire de mes notes les tiennes

 

J'aurais voulu être poète pour te faire rêver en proses

J'aurais tant voulu être virtuose, pour te mettre des ailes en tête

 

J'aurais voulu encore être un avion, pour t'emmener loin en voyage

J'aurais voulu me changer en paysage, et t'offrir tous les horizons

 

J'aurais voulu être une rose, m'offrir en parfum excitant

J’aurais voulu…

 

… Mais je ne suis qu'un chardon blanc et n'ai à t'offrir que mes peurs

 

J’aurais voulu…

 

… Mais je ne suis que moi, un point c'est tout

Et je dépose ici mes mots, tant pis s'ils dérangent ou s'ils lassent

Je pose ici mes ires et mes crevasses, mes désirs, mes « rêvasses »…

Tant pis s’ils…

 

Même si personne ne la lit

Même si personne ne la rit

Même si peut-être c'est la Vie

Le chardon chante sa litanie

 

© Copyright Judith Beuret

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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 18:08

 Le soleil tombe
Hécatombe
Et ce coulis d’étincelles
Ruisselle
Ensanglante l'horizon

Le crépuscule annonce le jour qui s’est teint
des ténèbres de la faim.


Aux puissantes errances
se familiarise l’excès
et en vil berceau de l’âme
le corps
s’enivre


Dansant aux confins des désirs
au couffin déplaisir
une chair éprise se grise
du sang de "soi" victime
du "sans" de son âme


 Les accords lents
Mourant
Du concerto vespéral
Assombrissant l’accore

Le crépuscule annonce le jour qui s’éteint
le jour qui
demain…
…deux mains …


Sa main serra la mienne un peu plus fort.

Et mon esprit alors s’envola, là où les oiseaux s’exilent, parce que je savais que je ne tomberais pas.


Le seul souvenir des migrations à l’Or du silence suffit à égrainer le temps et de ces germes d’infini
s’éclot la vie.


Ainsi, sous la chaude fraîcheur d’une paume enserrant la mienne se révéla en miroir un reflet attiédi et les cris parsemés que l’ombre tutoyait, s'évaporèrent  dans l’évent de l’imaginaire.


Et j’entendis à nouveau résonner entre les remparts de mon vide les accords en devenir, et tous ces « je » qu’il me restait à créer.

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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 15:57

La poésie est la mise en mots de l'ondoiement émotionnelle qui résonne en l'être. On vogue sur les vagues que produisent en nous nos émotions les plus fortes, les plus vraies, les plus secrètes, les plus indicibles, mais aussi les plus inconscientes, et notre poésie est faite de cet élan. Les mots ne nous appartiennent pas, ils sont lancés sur les flots par une âme en errance sur un océan invisible agité par les vents de nos sens.  Que ce soit le chant des sirènes, le murmure des vagues, le grondement des rouleaux ou le cris des lames acérées, se sont ces élans que la mélodie des mots raconte. Les mots eux même ne signifient rien. C'est le rythme sur lequel ils voguent, l'élan dont il sont imprégnés, qui recèle la vérité. On s'enchante à l'écoute des gazouillis d'un oiseau cela même si l'on ne comprend pas la signification de ce chant, parce que c'est l'âme qui écoute, et non l'esprit. La poésie est identique au chant de l'oiseau

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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 18:15

Enfance

Douce et précieuse

Délicate et soyeuse

 

Petit d'homme, grand d'humain

Sylphe aux billes d'ébène

Miroir d'une âme incarnadin

Merveille émerveillée

 

 

Enfance

D'ici

D'ailleurs

Enfant du Monde

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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 18:00

Sir Gall en festoyeur ripailla tout l'esté
Et quand s'en vint l'hiver, de vivres dénué
Soudain escrabouillé de famine et misère
Il s'en alla pleurer chez son riche compère


- Voistu ma condition Ô riche Monseigneur
   Regarde ma tenue, je n'ai plus que blancheur
   Je n'ai pas un écu pour banqueter ce soir
   Sir, hault et puissant Roy, sustente ma pansoire !


- Je saurai rembourser la pitance octroyée
  De vostre courtoisie je saurai vous régler
  Et dès l'oût revenu je vous rembourserai
  En cent fois plus, promis, Ô mon bon Chevalier


Lafourmi respondy durment et haultement :
- N'avez-vous grand hontage, ignoble mandiant 
  Je ne vais te complaindre alors que tout l'esté
  Tu festas et dansas sans prêter garde au blé !


Sir Gall abasourdi, après d'aigres souspirs,
Disoit sur un ton noir, son cruel désespoïr
- Vous me voyez ma foi, subir moultes dolentes
  Je vous croyais servil, mais vous estes méchante !


- Quel faulseté vous fist ignoble fénéant !
   Pendant que tout l'esté vous chantiez dans les champs
   J'oeuvrais à la moisson, tout le blé amassant !   
   Vous chantiez ? Hé bien soit, valsez donc minstenant !

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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 01:00

J'ai les mots trist' et sang couleur

Une musique sans chanteur

Un dessin pâle à l'intérieur

Un tableau vide et sans chaleur

 

Je suis un paysage aride

Sans relief  ni souffle torride

Un vent éteint qui rien n'emporte

Un champ brûlé, une mer morte

 

Je ne suis qu'une chrysalide

Aux ailes découpée de vide

Je ne suis qu'une esquisse d'âme

La nature en mérite un blâme

 

Mais devant l'homme que tu es

Je sens tant d'espoir m'emporter

Peut-être ai-je un peu de beauté

Pour toi j'ai envie de chercher

 

Je cherche à devenir meilleure

Pour pouvoir séduire ton cœur

Je cherche au-delà des silences

La lettre Amour et son essence

 

Et j'ouvre mes ailes papier

Pour au ciel aller décrocher   

Ces nuages gris qui me voile

Et partir chercher mes étoiles

 

Je cherche en moi les mots qui s'aiment

Pour te les offrir en poème

Je cherche à ouvrir chrysalide

Qui de bonheur est si avide

 

Je cherche la force ici-bas

De n'être que simplement moi

Je chercherai durant des jours
Pour un seul de tes mots d'amour

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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 16:04

La grisaille attristant la nature essaime  entre les arbres rouillés par l'automne quelques nuées grises et humides. Le temps est couvert et menaçant, pourtant j'ai décidé de m'aventurer dans le bois cet après-midi, car j'aime en cette saison errer entre les arbres prêt à s'endormir pour l'hivers et m'enivrer des odeurs de l'arrière-saison.


Mais alors qu'au loin le tonnerre gronde et qu'une ondée sonore se répand dans la vallée, je sens mon corps vibrer sous ce roulement interminable. Quelle idée m'a donc prise de m'aventurer si loin dans le sous-bois alors que tout dans l'air et au ciel menaçait ! Je presse le pas. Le gravillon crisse sous mes chaussures, couvrant à peine le bruissement du feuillage rougeyant qu'un vent humide réveille. La tension monte. Je suis bien trop loin du village et à présent je ne pense plus le rejoindre avant la pluie. Mais alors que j'espère arriver à la petite loge en contrebas, avant que l'orage n'éclate, un coup fracassant vient crever d'un éclaire un nuage noir et chargé qui déverse aussi subitement que violemment son fard d'eau... Je cours maintenant et les gerbes de liquide boueux que mes pas soulèvent détrempent et salissent le fond de mon pantalon. Dans mes chaussures de marche, mes pieds baignent. J'arrive enfin à la loge. J'espère que ça ne durera pas, mais on ne sait jamais, par ici. Le temps est capricieux et peut pleurer un quart d'heure comme deux heures.


Ma course folle et l'odeur de l'herbe humide qui me saute à la gorge me coupe le souffle; je farfouille dans mes poches en recherche de mon Ventolin et sitôt que j'y mets la main dessus, m'empresse d'envoyer deux nuages du précieux médicament pour délivrer mes bronches.


Je n'ai couru que quelques secondes sous la pluie, pourtant je suis trempée comme si j'avais pris une douche toute habillée.


Me voici dans la petite "cabane de la forêt", cet endroit où nous venions jouer mes amies et moi, lorsque nous étions gamines. Que d'aventures nous nous sommes inventées ici, appuyées contre les balles de foin….


Alors que je laisse mon esprit voyager avec nostalgie en l'antre souvenirs de mon enfance, je sens dans mon cou les griffes d'un souffle glacé me pincer la nuque. Un courant  frais transperce mes vêtements détrempés et mord ma peau qui se hérisse de froid, d'effroi. Puis je me sens violement tirée vers l'arrière par une poigne gelée qui agrippe ma nuque et je recule de quelques pas jusqu'à me cogner le dos contre la paroi de la petite bicoque. Estourbie, je passe ma main sur mon visage, comme pour y ramasser mes idées et chasser cette impression de morcellement que j'ai ressenti tantôt. Que m'arrive-t-il ? J'essaie de ne pas céder à la panique, de reprendre mes esprits et constate qu'au dehors la pluie semble avoir cessée. Je ne sais trop que penser, les idées affolées se bousculent dans ma tête, mais je ne suis pas encore au bout de mes surprises; je m'aperçois alors d'une chose étrange : la petite cabane de mon enfance me semble si délabrée soudain, le bois noirci de pourriture s'effrite et laisse filtrer par milles interstices les rais d'une lumière fade et grise où danse en nuage une poussière opaque. Je n'avais pas remarqué tout cela en entrant !... Tout me semblait propre et entretenu…


Je fais quelques pas et sens avec horreur les fils d'une toile d'araignée s'accrocher à mon visage. Dans un mouvement de panique, je gesticule frénétiquement, tentant de me défaire de ces filaments qui s'accrochent à moi. J'ai horreur des araignées et l'affolement me gagne. Je crie…c'est plutôt un braillement d'effroi qui s'évade d'entre mes dents serrées, et tout en me débattant, je cours vers la porte pour m'évader de cet enfer. Je trébuche sur un vieux seau rouillé et perd l'équilibre, m'affalant contre la porte qui cède alors et je m'étale à terre dans le fracas du bois pourri se déchirant, terminant ma chute dans la boue. Une odeur humide et rance me saute aux narines. Les fesses à terre et les deux mains dans la gadoue, je relève alors les yeux et contemple avec horreur la forêt qui étale son désastre tout autours de moi. Comment est-ce possible ? Les arbres s'entrelacent dans une chorégraphie monstrueuse de branchages tordus et cassés, tout est envahi d'une mousse verdâtre et des dizaines d'arbres morts semblent pourrir sous la barbe grisâtre du lichen. Des mycètes charnus et gluants envahissent de vieilles souches moribondes qui entourent la petite cabane. Je suis en plein cauchemar. Cet endroit ne ressemble pas du tout à la forêt dans laquelle je m'offrais quelques instants d'évasion tout tantôt ! C'est un enfer, un mauvais rêve... J'ai dû m'évanouir, épuisée de ma course, et je cauchemarde à présent….Pourtant, j'ai froid… Si froid que je ne sens déjà presque plus mes orteils, gagnés par les engelures. L'air glacial mord mes mains et la douleur, si réelle, si piquante… non, je ne rêve pas ! La froidure et la peur ont raison de moi et je me relève subitement, me mettant à courir à travers les bois dévasté dans la direction qui, je l'espère, me ramènera au village.  Je cours sans plus regarder autours de moi. Je nie le cauchemar. Des branches viennent griffer mon visage et je trébuche plusieurs fois, mais la frayeur surpassant ma douleur, je me relève et repars dans ma fuite.


J'aperçois bientôt à travers la brume grisâtre le contour des maisons, et je propulse en mes muscles mes dernières forces; me voici bientôt arrivée, sauvée…


Mais alors que se découpe plus distinctement les maisons devant moi, je dois me résigner : le cauchemar continue. A la place de la somptueuse villa de M. Grameau se dresse à présent une vieille demeure délabrée. A la chaîne du magnifique berger allemand que j'ai si souvent maudit lorsqu'il venait baver contre mon pantalon alors que son maître le promenait le soir se dresse maintenant un vieux cabot décharné, qui me grogne furieusement en retroussant les babines. Je marque un temps d'arrêt, hésite à passer devant cet animal enragé, et alors que je tente un pas, le voilà qu'il saute en ma direction. Il manifeste sa rage par des aboiements furieux et je crains que la chaîne qui le retient ne cède sous l'assaut de ses bonds brutaux.


Je m'élance et franchi sans plus m'arrêter la rue jusqu'au carrefour où normalement s'élève la petite église du village. Mais celle-ci n'est plus que ruines. La porte défoncée bée et un lierre abondant envahi les murs défraîchis de la bâtisse sacrée. Je ne comprend rien à ce qui m'arrive, mais pour l'instant une seule idée me tenaille : me retrouver chez moi, au chaud, à l'abri. Epuisée, je n'ai plus la force de courir. Je traverse le village dévasté d'un pas résigné et rejoins le quartier où s'élève la petite bâtisse où je loge. C'est bien le même bâtiment, mais on lui donnerait cent ans de plus. Le jardin est envahi de ronces et la mousse recouvre les dalles du chemin qui mène à l’entrée. J'insère sans conviction la clé dans la serrure rouillée. A mon grand étonnement elle s'y glisse facilement et tourne sans résistance. J'ouvre la porte avec méfiance, m'attendant à tout… plus rien ne peut étonné mon esprit ravagé par l'effroi de ce que je vis. Un relent de moisi me saute à la gorge. Ma bouche est pâteuse et malgré l'envie de vomir qui martyrise mon estomac, j'ai besoin de boire. Je me dirige vers la cuisine. A la place du carrelage couleur ocre de ce que fut le parterre du couloir de mon logis, un vieux plancher moisi craque sous mes pas. J'ouvre la porte du buffet; celle-ci me reste dans la main. Avec nonchalance je la jette par terre et prend un des deux verres opaques qui gisent au fond du meuble, l'une des deux seules choses qui semblent constituer l'ensemble de la vaisselle restante…. A l'instant où je tourne la vanne, le robinet me crachote une eau sale  et puante. J'ai envie de vomir. Je lâche le verre qui roule par terre sans se briser.


Je quitte en courant la cuisine et cours me réfugier dans ma chambre à coucher. Le lit n'est plus qu'un matelas crasseux  où s'ébattent multitude de bestioles de toutes sortes.


Mais où suis-je ? Qui suis-je donc ?


Je ne sais plus. Je ne comprends plus. Alors qu'hier encore je me plaignais de mes conditions de vie, maison trop froide, pièces trop petites, jardin pas assez ensoleillé, voisins trop chiants, village pas assez vivant, enfin bref, toutes sortes de futilités qui me semblent à présent avoir été un luxe que j'aimerais tant retrouver…


Je me sens soudain complètement vidée, lasse, au bord des larmes. Componctueusement, je file vers la pièce où se trouvait auparavant mon modeste mais si confortable salon. Je n'ose m'approcher du sofa, craignant trop d'y réveiller la foule grouillante qui doit y séjourner. Je me dirige vers le coin de la pièce, là où trônait le magnifique poêle en pierre Ollaire mais où s'étale à présent une banquette de bois qui ne semble, ma foi, pas trop pourri… Je m'y affale en espérant qu'elle supportera mon poids. Elle craque dangereusement mais ne cède pas. Je prend alors ma tête dans les mains et laisse couler mon désarroi. Les larmes chaudes me font presque l'effet d'une caresse sur mes joues meurtries par les gifles que les branches m'ont infligé lors de ma fuite. Je pleure, comme une enfant qui s'abandonne, hoquetant, reniflant. Je pleure ainsi ce qui me semble une éternité. Puis épuisée, vidée de toutes mes larmes, je me laisse glisser doucement vers une irrésistible léthargie, ne sachant pas vraiment si je pars pour le monde des rêves ou pour un réveil libérateur...

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7 octobre 2007 7 07 /10 /octobre /2007 00:00

Bon allez, je me suis fait un petit délire, par un petit exercice d'écriture. Un truc porposé sur un forum bien sympa . Il s'agit de faire un texte dont le plus de mots possible commencent par une lettre choisie, ici, la lettre "S". Mais j'ai aussi en plus joué avec la consonnance.


Une Saucisse en survêtement, soliloquant seule sur un siège, savourait un sandwich, quand un Salami en salopette, quelque peu schizophrène cela dit en passant, s'assit à ses côtés. Celui-ci, sans sourciller, s'enquit servilement :


- Salutations, Salami sans soucis. Serait-ce stupide de chercher à savoir ce qui t'amène sur ce siège ?


- La soif et l'appétence, sait-tu (c'est un salami blege…..).  Ce sandwich, sère ami Saucisse, serait-il sans salami ?(il faut préciser qu'en plus d'être belge (non non je n'ai pas dit le pauvre !), Salami avait un seveux sur la lange, si bien qu'il suçotait… )


- Il est sans salami ni autre viande séchée, ce sandwich. Seulement au saumon, et, s'il te plaît, sans sodium ! ça sublime la silhouette.


- Soit, si ce sandwich est sans salami, l'ami, oui s'il est c'est à dire sans moi, cela signifie sans doute qu'il sera moins savoureux, même s'il est, ceci dit en passant,  certainement plus consommable, s'écria Salami en soupirant. Serait-ce abuser si ze te demandais de m'en céder un substantiel segment


- A supposer que j'acquiesce à te sustenter, sauras-tu sincèrement savourer sa saveur ?


- Certes, sère cervelat, se sera pour moi un devoir de savourer en silence ce somptueux segment de sandwich.


Et c'est ainsi que Saucisse et Salami dégustèrent silencieusement le sandwich  au saumon sans sodium.


Ne soit pas septique, soigneux liseur, et s'il s'avère que ton chemin un samedi s'égare en ces lieu où siègent Saucisse super sportif et l'ami Salamis pas sale pour six sous, soit super discret, afin de respecter somptueusement leur silence scénique et leur savoureuse pitance.

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Antre ciel ether :

L'ESPACE JEUX 

ou

LES SPASMES JE

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