à GK
Il disait Quelle vie va renaître de mes cendres ?
Elle disait Les forces souterraines
d’une planète
entraînent bouleversements et désastre
en surface
mais les pentes des volcans
sont d’une fertilité sans égale…
.
à GK
Il disait Quelle vie va renaître de mes cendres ?
Elle disait Les forces souterraines
d’une planète
entraînent bouleversements et désastre
en surface
mais les pentes des volcans
sont d’une fertilité sans égale…
.
je savais ton sourire après l’attente
je savais les chemins dans tes yeux qui brillaient
je savais croître l’orchidée dans ta pénombre
je savais la lumière
cachée dans l’œuf
je savais tes quatre saisons
miroir – glace – psyché
puis venait le temps du dégel
je savais reconnaître ma scène dans tes silences
je savais l’aigle éclore dans le nid de mon âme
je savais les tempêtes qui agitent les êtres
je savais les orages
et l’or
après la rage
je savais que tes mots berceraient mon nuage quand le ciel serait gris
je savais que mes cris se fondraient dans l’espace de ton indulgence
je savais que la force, le désir et l’espoir, se composent dans l’absence
je savais que la mort n’est qu’un chemin de plus vers une nouvelle vie
je savais que le temps… je savais
que le temps…
je savais…
Musique : Olivier d'Icarie - Accords décousus 7
cœur à cœur
enlacés, clair-obscur
dans l’écrin velouté de la nuit
peau contre peau, tes soupirs de soie
esquissent
de lascives arabesques
et la danse de nos souffles, qui s’enlacent
au fin froissement des draps
L'indensitude des corps
L’azur bariolé d’or
lentement
teinte l’ombre où nos corps
s’enlacent
Dans l’arabesque de nos souffles
l’amour écrit d’exquis silences
que nous partageons, fébriles
dans le tard du matin
Paume contre paume
nous composons l’avenir de nos rêves
et la croix, renversée sur nos craintes
nous sert de marchepied
tandis que nos sourires se touchent
Diamants de la fugacité
ces moments d’insouciance
gravent dans le bronze de nos cœur
des souvenirs latents
in- : suffixe --> sens : négatif
-dense- : consistant, plein
-itude : préfixe --> sens : exprime la qualité, 'état
.
L'amour, une alchimie de penchants et sentiments, panacés de l'humain, indivisible, unique et pourtant jamais semblable de et pour chaque individu. Un grand bol de Philia, un excès d'Agapè, un oubli d'Eros, un berceau de Storgê...
ἀγάπη (agápê) : l'amour divin, universel, le vrai amour, incondionnel
L'amour, une alchimie de penchants et sentiments, panacés de l'humain, indivisible, unique et pourtant jamais semblable de et pour chaque individu. Une poignée de Philia, un rayon d'Agapè, une pensée d'Eros, et Storgê sang mesure...
στοργή (storgế) : l'affection familiale, l'amour familial
Ave Nera est Storgê
Petite vie d'horreurs
Petit oiseau en peurs
Dans un nid de terreurs
Petite fille d'heurts
Enfance en pleurs
Sous la soumission
Du marteau d'acier
Broyeur de
Candeur
D'un géniteur ivre
Des larmes cachés
Des cris étouffés
Corps agenouillé
Âme assassinée
Des larmes laissées
Sur un parquet froid
Une main tendue
Qui se perd
Qui se terre
Et ce père…
… et se taire
Où est l'issue ?
Un jour peut-être….
Petite vie d'horreur
Enfant sang peurs
Surmonte sa frayeur
En plantant des fleurs
Au fond de son coeur
Rêveur
Puis un jour
Une odeur de meilleur
Un jour
De l'Or intérieur
S'éclot le bonheur
Jeune fille fraîcheur
Jeune femme lueur
Petite sœur
De cœur
L'amour, une alchimie de penchants et sentiments, panacés de l'humain, indivisible, unique et pourtant jamais semblable de et pour chaque individu. Un peu de Philia, une poussière d'Agapè, un rien de Storgê, une grosse bouffée d'Eros...
ἔρως (érôs) : l'amour naturel, le désir sexuel, le plaisir
Âffre Eddy est Eros
Assoiffé
Mon corps boit
Ta peau d’ébène
Un frétillement de feuillage
Un bruit de plume froissée
Ou en corps
Le claquement sec des volets de soie
Contre les façades de pierres
Tes yeux rouleaux compresseur
Écrasent ma candeur
Le désir déchire
Ma blancheur
Dans la nuit
Le vol, quand s’éclate le désir
Devient arabesque de souffle
Illusion d’ailes insoumises
Au feu du réel
Enivré
Mon corps croit
L’apeau d’ébène
08.03.2011
L'amour, une alchimie de penchants et sentiments, panacés de l'humain, indivisible, unique et pourtant jamais semblable de et pour chaque individu. Un peu plus de Philia, un zeste d'Agapè, un peu de Storgê, une vapeur d'Eros...
φιλία (philía) Philia : l'amitié, l'amour absolu, le plaisir de la compagnie
Agilles est Philia
De petites gemmes d’étoiles
Plein mes vœux
Courir sur les mots qui s’évadent
D’antre toi
Rire sur le chemin qu’ils tracent
Ecouter la fleur qui s’ouvre
D’entre nous
Et laisser perler son silence
Tracer à l’ancre de joie
Des chemins
Asymptotiques
Que nos mains tendues
Touchent du doigt
Quand l’envie sage
Quand l’amour sans rage
Quand le cœur, l’en dit
De petites gemmes d’étoiles
Et de petites gemmes d’émoiles
Plein nos yeux
02.03.2011
Quelques pas
Dans le gris de tes rues
Pour qu’en le brouhaha d’émois
Raisonne la voie
Un soupir
Dans la brume de tes yeux
Pour dénuder le chemin
Sans or ni air
Tu m’appelles
Je tends tant
Je tends tout ;
Mes regards, mes égards
Pour que s’y perde ta peur
Mes saveurs, mes ferveurs
Pour épicer ton fard
D’eau
En attendant que s’éclaire l’ombre
Laisse s’ombrer le clair
Sur l’écran de l’amitié
Laisse sombrer l’éclair
Dans l’infini
De mon âme ourdie
D’amour
-01.02.2011 - que jamais ne meurt notre amitié
Impassible aux charmes que je n’ai pas, vos yeux glissent sur moi sans même sembler me voir. Ils glissent, pourtant si doux, telles deux lames acérées, traçant sur leur passage des éraflures invisibles. De ses blessures qui ne saignent qu’à l’intérieur. Verriez-vous mes plaies vous n’en oscilleriez point!
Vous me troublez.
Je n’ai à vous offrir que mes manques et mes « riens » et vous en veut tellement de ne les accepter…
Mais quand parfois vos yeux d’or scintillent sous le soleil de mes paroles, je crois alors, juste un instant, avoir enfin conquis votre âme et percer votre glace. Votre tête se penche et sur vos lèvres s’esquisse l’exquise courbure d’un sourire. Je vole ces instants-là où vous oubliez qui vous êtes… ou vous oubliez qui je ne suis pas.
Et dans le silence qui s’installe, je bois à la fontaine de votre fragilité, cette immense tendreté source même de votre force.
Je voudrais… je voudrais sans pudeur laisser rouler mes yeux jusqu’aux tréfonds des vôtres.
Avec pour seul parure un collier de perles de rosée je voudrais vous créer des aurores sublimes.
Vêtue, pour seul vêtement, du voile éthéré du chant des oiseaux, je voudrais vous inventer des après-midi joyeux.
Je voudrais de mes lèvres effleurer votre cuirasse et vous soupirer dans l’oreille chaque notes de la symphonie qui bouillonne en mes veines, et enflamme mes entrailles. Je voudrais, de mes doigts, filer dans le coton de votre chevelure de grandes voiles blanches que je gonflerais de mon souffle, pour vous rapprocher, encore et en corps, de moi.
Sous le vent de votre seule présence, le feuillage de mes sens s’agite et frissonne de désir. Pétales d’orchidée friponne de plaisirs.
Insensible à mes rêves vous jeter l’ancre d’un regard sans amour et mon navire chavire.
Vous êtes un roc ! Entendriez-vous mes suppliques vous n’en frémiriez point.
Vous me troublez tant.
Je sens rugir en moi le glas de mes passions et s’effriter lentement ce qui en vérité n’est même pas un rêve.
Impavide à mes cris, vous souriez sans cesse.
Vous me troublez tant !
Malgré votre dédain pour mes sens en fusion, bien plus que d’affliction, je souris d’affection, car plus que de désir, c’est de tendresse, que je vous aime.
août 2010