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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 09:35

                      des poètes  du rêveur solitaire

 

 

Le pré rampe jusqu’à l’orée de la forêt de fayards qui s’étale majestueusement au pied du mont.

Les verts chatoyants s’égayent sous la pluie de lumière

qu’un soleil rond laisse dégouliner dans l’éther.

 

Si quelque Moïse s’égare un peu sous les frondaisons,

dentelles de verts qui frangent l’azur et dansent au souffle du printemps,

il peut arriver jusqu’au buisson noir. Petit arbrisseau

qui n’a du pyracantha que le blanc des feuilles

de ses fleurs

et son épine acérée.


Petite illusion de baliveau, chantre dévoyé

qui rêvasse sous le ballet des rayons d’or dansant entre les feuillages animés.

 

Dans ses ramures, un

lampyre éteint

pleure du sans;

 

du sang d'ailes

    du sang luit


 

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 08:11

Poser une main                 en peau de coeur

sur l'écorce glacée

de l'hêtre

 

Morsure

 

Le soc de l'indiférence        de l'oubli

arrache l'empreinte,  et le sang

se gèle.

 

Brulure de froid

 


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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 09:54

 

 

melancolie1.jpg

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 17:58

 

 

Dans le silence

Déchiré par le cri de ses mains jointes

 

Les échines courbées

Ceignent le coffre à mort

 

 

 


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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 02:12

D’un pas las

Gravir

Les marches des soupirs

Qui s’élèvent au dessus

 

De l’amer

 

de là où

 

L’âme louvoie

Entre les volutes des ères rances

Parsemant de poussière d’hors

Le plain océan

Des rêves essoufflés

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 08:45

                                          ...ou les mots pour symboles

 



A l’intérieur de la forteresse


  Les petits soldats sont tombés

 

Et la Princeste

 

Poussée à l'extérieur des remparts de l’antre-deux

 

Pour l’au-non-revoir

 

En a perdu les ailes qu’elle avait commencées

 

De broder de fil d’hors

 


 

L’âme à feue et à sans

 

Elle désesPère

 

 

 

______________________

 



En sous-venir


 

©Judith Beuret

 

 


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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 23:22

Aux Portes de ma folie

 

Quand la douleur me ronge et pourri tout mon être

Quand les anciens courroux remontent du passé 

Quand le goût du "sans toi" consume mes pensées  

J'ai envie de danser avec Hadès en maître

 

Impalpable lueur aux reflets vermillon

Attirante folie, je veux te caresser

Emmène moi danser au milieu du brasier

Emporte donc mon corps aux Pays des Démons

 

Guide-moi en Enfer, sombre nocher Charon !

Je veux griller mes maux, les changer en charbon

Emporte donc mon âme aux cavernes des Ombres

 

Jette-moi sur les pistes des baisers ardents

Et je me laisserai piquer pour sang mille ans

Fermement enlacée dans des bras aiguillons

 

Je veux boire au soleil, me brûler à ses lèvres

Déchirer mon hymen sur le pieu d'un démon

Prostituer mon corps, habillée de limon

Déchaîner ton ardeur, me brûler à ta fièvre

 

Je veux vendre mon âme aux mâles et au péché

Partager le divan de souverains hideux

Ou profaner ma chair entre les mains d'un gueux

Et m'acquitter ainsi de ceux que j'ai aimés…

 

J'ai besoin de rester seule en mon sanctuaire

Sans que tu erres, là, partout autours de moi

Afin que naisse enfin, la paix aux tours d'émois

 

Quand j'aurai expié mon crime d'être en vie

Je reviendrai vers vous apprendre à exister

Et reviendrai à toi, pour apprendre à aimer

 

© Copyright Judith Beuret

 

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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 17:57

De la barricade de bois,
Transpire une résine noire.
Et ces larmes de suie,
Glissent le long des veines,
Fatiguées


Et ces larmes de suie,
Recouvrent le bois mort,
D'une cuirasse visqueuse,
Qu'un impitoyable soleil,
Durcira


D'une cuirasse visqueuse,
Pas encore consumée.
Il pose sa main, le voyageur,
Il pose sa main sur la rampe
Ensanglantée


Il pose sa main, le voyageur,
Et les cris du bois mort,
En ses paumes s'inscrivent.
Hurlement du néant,
Infini


En ses paumes s'inscrivent,
Les douleurs silencieuses,
Du noyer "sangtenaire",
Du bois qui s'évapore,
Sève à pores


Du noyer "sangtenaire".
Il maudit la sueur,
S'éloigne en maudissant.
Agacé, le voyageur, Agacé
Il s'en va


S'éloigne en maudissant.
La barrière ainsi fuit,
Pourrira sous les cris,
Sous les vents et la pluie,
Sous l'oubli

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Antre ciel ether :

L'ESPACE JEUX 

ou

LES SPASMES JE

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