tu prends le petit chemin de terre qui serpente entre les troncs
cela bruisse partout des esprits de la forêt
tu avances lentement en humant les odeurs sylvestres
et le vent fait dansotter la lumière qui coule des frondaisons
tes pas te mènent jusqu’à la clairière
elle s’ouvre à toi comme les bras de quelque Dieu aimant
tu avances tranquillement dans la foule des graminées qui t’accueillent
des nuages de pollen s’épanouissent à chacune de tes enjambées
tu t’approches lentement du chêne séculaire
l’énergie qui le possède te redonnera la force de continuer à vieillir
09.06.2014 - Jeux d'écriture De la boussole au calendrier 2