Perchée sur la poésie
D’un rayon d’aurore
Ange, mésange
Enrobée d’une robe d’aube
Distille de son chant
L’eau d’Or
Des passions in(can)descentes
Sous la voûte sucrée
De l’âme de l’amoureux
Retentit
Les hors raisons de l’amour
En ses entrailles
Un éclair argenté déchire les ténèbres
Et dans les avenues de sa chair
Un flot carmin rugit
Cadençant un concert
De lumières
Arabesques d’émois
Pulsation d’étincelles
De soie
Son cœur bat, rebat
Et les flots du volcan
Lave l’encre séchée
Des anciens maux d’amour
Les yeux sertis de diamants de bonheur
Il couche son regard
Sur un tapis de silence
Et d’un sourire ambrée
Lui tend son coeur